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L’année dernière, nous avons élaboré un numéro de Point de vue consacré à la culture du confort et du bien-être, nécessaire à tous les individus pour s’épanouir, pour se sentir véritablement à l’aise, notamment lorsque les tâches à accomplir sont ardues. Aujourd’hui, cette légèreté est mise à rude épreuve.
Depuis l’apparition du COVID-19, la construction de notre sentiment de sécurité est devenue l’un des enjeux essentiels de cette période.
Réviser notre copie dans ce contexte a plus que jamais renforcé notre conviction que les dimensions du confort identifiées par nos soins vont de pair avec le sentiment de sécurité, pour faire émerger le bien-être. En effet, si le sentiment de sécurité est le prisme à travers lequel nous envisageons le monde aujourd’hui, les dimensions du confort en représentent les paramètres de réglage. Le design demeure un outil puissant pour faire émerger ces conditions.
Forts de ce nouveau constat, nous sommes fiers de partager avec vous ce numéro de Point de vue intitulé Créer des liens. Nous avons pris soin de tenir compte des particularités de la période actuelle, cependant, la majeure partie de ce que vous vous apprêtez à lire a été rédigé avant l’apparition du COVID-19. Nous espérons que cet aspect pourra faire partie intégrante des discussions en cours avec vous, tandis que nous travaillons tous à mettre en place la sécurité, le confort et le bien-être dont nous avons besoin pour nous épanouir à nouveau.
Il est facile de comprendre la notion de confort. Mais il est parfois plus difficile de se sentir à l’aise.
Travailler n’est pas facile. Il s’agit là d’une réalité communément admise. Pourtant, il est possible de se sentir à l’aise, même lorsque la tâche est ardue.
Lorsque notre confort est assuré, nous comprenons mieux les autres, notre environnement et nous-mêmes. C’est ainsi que nous apprenons à nous sentir à l’aise, afin d’améliorer notre bien-être.
État de légèreté intérieure et d’aisance avec le monde qui nous entoure, quel que soit notre environnement de vie et de travail.
De nos jours, le bien-être est un mantra, un mouvement et une préoccupation grandissante. Il peut être psychologique ou corporel, individuel ou collectif, désiré ou quantifiable. De plus en plus présent dans nos cultures, le bien-être fait l’objet d’études scientifiques diverses et variées, qui démontrent de plus en plus souvent ses propriétés réparatrices, sur le plan neurologique, écologique ou encore biologique. Il est, à cet égard, source d’équilibre et d’amélioration. L’harmonie que nous pouvons ressentir.
La question du bien-être est plus que jamais d’actualité. Car le stress, sous toutes ses formes, nous envahit de plus en plus. Le burnout est un danger à prendre au sérieux. Dans nos vies ultra-connectées, nos liens sociaux se dissolvent, alors que nous sommes emportés par le tourbillon de la communication omniprésente de l’ère numérique. Une course folle dont nous sortons épuisés, malgré le sentiment d’accomplissement provoqué par notre productivité et notre créativité, allant sans cesse à toute vitesse pour tenir le rythme, dans un monde où les changements sans précédent se succèdent.
Nombre d’entre nous et nombre d’environnements sont sensibles à la pression et aux exigences inhérentes à ce mode de vie. Et plus nous passons de temps enfermés, plus nous nous coupons de la nature et nous sentons diminués. Nous perdons le lien avec la vitalité de l’expérience sensorielle, que nous savons depuis bien longtemps essentielle à notre bien-être.
Ce phénomène a infiltré tous les aspects de notre vie. Mais il est particulièrement inconfortable dans la sphère professionnelle moderne. Comment les espaces de travail peuvent-ils devenir de meilleures sources de bien-être, uniques parmi les autres espaces dans lesquels nous sommes susceptibles de travailler ?
Il n’y a rien d’étonnant à ce que cette volonté de redonner de l’importance au bien-être soit devenue une nécessité pour chaque individu et pour l’entreprise. Notre sensibilité à la pression est à son comble durant les heures que nous consacrons au travail, quels qu’en soient le lieu et les conditions.
La pression elle-même ne disparaîtra pas. Ce que nous pouvons changer, c’est notre façon d’y réagir. Et nous savons que pour nous aider dans cet effort, nous disposons d’un outil essentiel : l’amélioration de notre confort.
Notre ambition : concevoir du mobilier destiné à des environnements où le maitre mot est le confort dans toutes ses dimensions – physique, social, cognitif et émotionnel.
Perception spontanée qui nous procure du bien-être à différents niveaux.
Le terme lui-même est associé aux notions de lâcher prise, d’allégement et de douceur, qui vont à l’encontre de la tension inhérente à la façon dont nous appréhendons la performance et la réussite. Le confort est cependant un désir presque universel. Lorsqu’il est assuré, il nous permet d’agir plus librement, avec davantage d’aisance et de confiance. À l’intérieur et à l’extérieur, dans l’effort et dans le jeu, dans l’introspection ou l’interaction, le confort est le pilier du bien-être, il nous apporte un sentiment de sécurité et améliore la compréhension entre les individus face aux situations quotidiennes.
Dans ce vaste domaine, l’environnement de travail, notamment l’aspect concret du design, est un lieu essentiel pour mettre en place une culture du confort. Les individus ont besoin d’espaces stimulants et ressourçants, qui favorisent les interactions sociales et la bonne santé, et qui sont conçus pour réduire le stress. L’avenir du monde professionnel dépend de notre capacité à améliorer l’accès à ces conditions, ainsi qu’à rendre les journées et les espaces de travail plus confortables et plus humains.
Il est possible d’agir à cet égard à plusieurs niveaux. Nous n’en sommes pas toujours conscients, mais il existe quatre dimensions qui déterminent notre expérience.
Spécialistes et salariés testent d’innombrables façons d’influer sur ses dimensions chaque jour. Dans cette optique, ils ont soulevé une nouvelle question : comment favoriser le bien-être plutôt que simplement la performance ? Pouvons-nous davantage prendre soin des individus, inscrire la difficulté du travail à accomplir dans un environnement plus doux, dans le but de parvenir à des résultats plus performants, plus durables et plus profitables ? Et si la vie professionnelle de demain était construite autour de la culture du confort et du bien-être ?
Cette problématique est l’une des plus grandes à l’heure actuelle. La difficulté réside dans le fait de mettre en place des conditions pouvant sembler défavorables à l’accomplissement de tâches difficiles, justement dans le but de les réaliser avec brio.
Le confort est l’antidote dont nous avons besoin.
Corps et nature.
Le corps et les cinq sens sont de fidèles traducteurs. Ils appréhendent le monde immédiatement et nous renseignent sur les émotions qu’il suscite. Nombre de ces indicateurs sont ancrés dans nos gènes et universels. D’autres sont liés à nos préférences personnelles. Cette sensibilité sensorielle livre des signaux fort sur notre niveau de confort physique et sur les environnements qui y sont propices. Ainsi, lorsque ce niveau est élevé, tous les signaux sont au vert : ils indiquent que nous nous sentons bien et nous guident vers des environnements favorables à notre épanouissement.
Dans l’univers du design, notamment de la création de mobilier, le confort physique est habituellement associé, voire réduit, à la notion d’adéquation : il porte sur l’aspect ergonomique de la rencontre d’une forme avec le corps et de son prolongement, de la façon dont cette forme supporte la posture et assure un équilibre, permettant aux individus de demeurer dans une position donnée sans effort. L’idée de l’adéquation est directement liée à celle du corps.
Elle trouve son origine dans la nature, dans la coquille du nautile et les alvéoles des abeilles ; sur le plan structurel, elle se traduit par la beauté mathématique et la perfection de la forme pour sa finalité donnée. Nous voulons instinctivement trouver la coupe de vêtement ou l’anneau adaptés de façon idéale à notre corps, de la même façon que nous empruntons les formes de la nature pour imaginer la spirale d’une cage d’escalier, l’inclinaison d’un plafond, le contour d’une chaise, la profondeur et le moelleux d’un canapé de luxe.
Cependant, le confort physique ne se limite pas à la notion structurelle d’adéquation. Les humains perçoivent, et recherchent même, les signes de vitalité dans leur environnement qui activent tous leurs sens physiques. Végétation et air frais, fragrances agréables, lumière naturelle, vue sur l’extérieur et rythmes acoustiques sont autant de facettes du besoin humain inné de connexion à la nature, essentielle à notre confort et à notre bien-être, un concept que l’on désigne sous le terme de biophilie.
Les signes de vitalité naturelle dans notre environnement physique stimulent tous nos sens et nous aident à nous sentir en adéquation avec le monde qui nous entoure.
Par conséquent, les couleurs, les motifs et les matériaux qui constituent notre expérience de l’espace améliorent sensiblement notre confort s’ils sont accueillants et plein de vie, et nous en privent s’ils sont absents. La qualité authentique du bois massif, de la pierre ou du cuir, les motifs qui rappellent la nature – tous ces éléments provoquent une boucle de neurofeedback sensoriel source de confort, car nous les associons à notre univers écologique. Leur absence crée une impression de morosité, liée à un environnement froid et stérile, hostile à notre bien-être. Ces éléments de biophilie symboliques, constitutifs de notre confort physique, sont favorisés dans la prise de décision, car nous nous sentons moins à l’aise sans eux.
L’intégration de la nature dans un espace, à travers des murs végétalisés, des jardins ou la présence d’eau, nous ramène directement à cette source. Ces caractéristiques nous procurent un confort physique et des variations sensorielles apaisantes, à la fois thérapeutiques et pragmatiques, en mettant la nature à la portée de chacun.
Relations et confiance.
Les humains sont une espèce sociale. Nous nous organisons en groupe de toutes tailles, afin de répondre à nos besoins d’appartenance, de soutien, de coopération et d’unité. Les unités sociales, des familles aux équipes sportives, des entreprises aux écosystèmes naturels, reposent sur ces valeurs pour bien fonctionner. En ce sens, le travail aspire à l’harmonie, dans la mesure où les tensions sont apaisées et les résultats améliorés lorsque chaque individu trouve sa place et sa fonction dans une communauté, en y apportant sa propre contribution unique.
Cette adéquation mutuellement bénéfique est fréquemment décrite comme le puissant moteur de la collaboration. Et l’esprit de collaboration compte justement parmi les talents les plus recherchés dans le monde professionnel d’aujourd’hui, car être en mesure d’établir des relations et de travailler efficacement les uns avec les autres permet d’enrichir notre imagination et notre pouvoir créatif. La collaboration est un enjeu crucial aujourd’hui, alors que nous tentons de résoudre des problèmes d’une complexité grandissante. Difficile, en effet, d’accomplir de grandes choses sans le soutien d’une équipe.
Notre penchant naturel pour le confort social signifie que nous préférons les situations dans lesquelles nous pouvons ressentir une connexion et un engagement profond vis-à-vis des individus que nous connaissons ou en qui nous avons confiance. Autrefois considérés comme des compétences relationnelles d’importance secondaire, le développement et l’entretien de liens sociaux robustes ont depuis lors montré qu’ils participaient à la construction de l’empathie et de relations approfondies, essentielles à la collaboration interpersonnelle dans le cadre des tâches multidimensionnelles. Par conséquent, l’aisance et les relations sociales sont des ingrédients clés de la haute productivité à l’ère du travail moderne, et prennent corps naturellement à travers la conversation.
Ces aspects sont particulièrement importants dans un contexte où nous passons rapidement des réunions en personne aux visioconférences, et inversement. Dans les deux cas de figure, le confort social laisse place à la grande diversité des interactions informelles et familières, qui nous aident à créer des liens dans le continuum personnel et professionnel. La socialisation précède souvent les phases de travail concentré, et permettent ainsi aux idées créatives d’émerger hors de la pression immédiate liée à la productivité. Elle peut également accompagner les sessions pratiques intensives, afin de faciliter les tâches ardues. La possibilité de créer des liens sociaux en personne peut faire des lieux de travail des endroits où nous aimons nous rendre, plutôt que des endroits que nous souhaitons éviter, car nous y trouvons un soutien plus profond et une communauté.
Lorsque les interactions au sein d’un groupe sont fondées sur la confiance, elles permettent de créer les liens solides nécessaires pour collaborer et produire des résultats probants.
Les espaces de travail modernes favorisent le confort social, considéré comme une dynamique essentielle. Ils proposent de nouvelles configurations toujours plus nombreuses qui favorisent et consolident les liens sociaux, des open spaces plus personnalisés où les individus se rencontrent quotidiennement, aux espaces de détente, cafés, salles d’équipe et espaces de réunions informels. Le mobilier de bureau rigide et normatif est remplacé par des éléments plus confortables et d’inspiration résidentielle, dans lesquels les individus se sentent à l’aise. Cela peut se traduire par le choix de sièges plus confortables, inclinables ou à balancier, pour créer des espaces de regroupement où les individus peuvent se percher et se pencher.
Sensations et résilience.
Si le confort social repose sur une dynamique de groupe, le confort émotionnel est le refuge de l’individu. Il s’agit d’un multiplicateur de puissance : lorsque notre état émotionnel est équilibré, nous sommes bien plus réceptifs et capables de nous adapter à tous types de situations. Nous sommes mieux à même de nous plonger dans un état de contemplation profond et dans le travail créatif. Nous trouvons intuitivement l’équilibre entre l’énergie nécessaire pour accomplir nos tâches et le niveau de liberté personnelle pour nous exprimer dans ce contexte. Un confort émotionnel solide nous assure de pouvoir faire face à tout ce qui nous attend. Il s’agit du fondement de la résilience, une qualité extrêmement prisée, qui permet de demeurer centré face aux exigences imprévues et constamment changeantes.
Dans la mesure où il est fortement lié à son pendant social, le confort émotionnel crée un cercle vertueux chez les individus. Et lorsque nous nous sentons bien et en sécurité, tant dans nos interactions sociales que dans notre environnement physique, nous pouvons construire les sentiments de confiance et d’acceptation. Si ces réactions sont inhérentes à nos comportements, nous sommes en retour capable d’améliorer les perspectives des individus qui nous entourent.
Il s’agit de l’art et la manière d’appréhender chaque expérience et de devenir pleinement présent dans la réalisation de nos tâches et dans les interactions avec autrui. À l’image du comportement que les autres adoptent envers nous. Les sensations que nous dégageons peuvent être communicatives, car ce phénomène est propre aux états émotionnels.
N’oublions pas, cependant, qu’émotions et sensations ne sont pas tout à fait synonymes. Une émotion est une réponse biologique à un stress ou un stimulus, à la fois positive et négative. Nous sommes tous susceptibles de ressentir de la peur, de l’attirance, de la vigilance, de la colère, de la faim et le besoin de se protéger pour assurer notre survie. Une sensation est une combinaison plus vaste de nos pensées cognitives, de nos souvenirs et de nos expériences, associée à nos principales émotions : tout ce qui permet à chacun d’entre nous de voir et d’appréhender le monde différemment. Sentir est littéralement un acte d’interprétation. Le confort émotionnel est donc le baromètre intérieur de ce que nous sentons : notre ouverture au lien social, à la création et à la participation, qui reposent sur notre intuition et notre cœur, ainsi que notre esprit.
Lorsque nous pouvons être vraiment nous-mêmes, nous pouvons agir avec sincérité et réagir avec davantage de compréhension.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que les sensations, les humeurs et les tempéraments empruntent le champ lexical du sensoriel et du physique : lumineux et sombre, chaud et froid, doux et dur, immobile et dynamique. Ils font partie intégrante de notre corps et la recherche confirme que nos sensations ont une puissante incidence sur notre état physique et mental, et peuvent même le modifier.
Le confort émotionnel réside dans les expériences qui répondent à nos besoins instinctifs. Le confort d’une pièce à soi, le réconfort de compagnons familiers, le temps passé dans son endroit favori, le plaisir tranquille de ralentir au lieu d’accélérer. Ces moments nous permettent de constituer un capital de confort et d’associations positives, dans lequel nous pouvons puiser ultérieurement lorsque nous en avons besoin.
Esprit et flow.
Le cerveau excelle à établir des liens entre différents éléments. Il trouve, identifie et crée des schémas pour rendre intelligible le monde qui nous entoure. Constamment en activité, il traite les stimuli que nous recevons, sensoriels ou émotionnels, les informations émanant de personnes, de lieux ou d’événements. La façon dont nous interprétons ces données, pour les transformer en perception, marque l’intervention de l’esprit. Notre façon de penser, notre mémoire, notre apprentissage, nos associations et nos prises de décision constituent ce que l’on appelle notre capacité cognitive. Nous sommes en mesure d’écarter ce qui n’est pas nécessaire sur le moment et de combler les lacunes afin de nous concentrer sur l’essentiel.
Notre confort cognitif dépend de cette aptitude remarquable à penser et à raisonner, qui joue un rôle important dans notre fonctionnement, mais également dans notre créativité. Il s’agit du processus de traitement et de production en profondeur attendu des individus aujourd’hui. Nous utilisons notre capacité cognitive pour relier le uns aux autres les éléments de différents systèmes, ce qui génère de nouvelles idées, et nous conduit in fine à une plus grande maîtrise des compétences nécessaires pour élaborer de meilleures solutions. La capacité à être attentif et totalement présent à chaque instant nous met dans de bonnes dispositions pour synthétiser des questions plus complexes et adopter des décisions pertinentes plus rapidement, en faisant preuve de sang-froid. Cet état est dénommé « flow » ou encore « zone ».
Extrêmement gratifiant et confortable, il nous permet de faire preuve de dextérité et de concentration absolue, sans que l’effort ne soit ressenti. Nous sommes capables de faire abstraction des distractions tout en demeurant attentifs. Il s’agit de notre réponse instinctive aux stimuli de la nature, lorsque nous prêtons attention aux vagues sur la plage, aux bruits de la forêt, à la course du soleil pendant une longue marche ; un plaisir identique à celui de se perdre dans un livre ou dans un morceau de musique, ou encore de se plonger dans un travail passionnant – la sensation d’être si absorbé dans l’instant que le temps s’arrête. Voilà l’état d’esprit que nous aspirons à atteindre au travail, lorsqu’en tant qu’individu ou au sein d’un groupe, nous devons rester concentrés et productifs durant de longues périodes. Le confort cognitif signifie que nous ressentons cette harmonie, à la croisée d’une stimulation intense et d’un sentiment de bien-être. Dans le cas contraire, lorsque nous sommes dispersés, fatigués ou que nous nous sentons dépassés par les événements, le temps ralentit, la concentration diminue et nous ressentons de l’inconfort.
C’est grâce à notre cerveau que nous accomplissons des tâches. En état de flow cognitif, notre esprit est à la fois à l’aise et fortement stimulé.
Certains s’appuient sur des stimuli externes pour alimenter leur flow personnel et leur concentration : ils tirent de l’énergie d’un espace commun, réagissent aux coloris vifs et naturels, aux textures ou à la musique, sont plus performants en variant les tâches. D’autres ont besoin de la solitude réparatrice d’un environnement isolé, qu’il s’agisse d’une alcôve ou d’un siège enveloppant, ou encore d’une atmosphère silencieuse propice à l’introspection et la productivité. Ces deux approches sont valables et les espaces de travail moderne peuvent proposer différentes options au sein de ce spectre, pour laisser la possibilité aux individus de choisir les configurations qui leur permettent d’accomplir au mieux leur travail.
Le confort revêt quatre aspects qui, combinés, nous permettent d’améliorer notre bien-être.
L’adéquation
| Le lien |
Le cœur | L’esprit |
Du confort naît le bien-être
Disposés face-à-face de manière informelle, deux sièges lounge accueillants favorisent le confort social, créant une configuration chaleureuse, propice à la conversation et au partage d’expérience. Un écran bien placé permet de combiner réunions en personne et à distance. La proximité de l’extérieur et l’énergie véhiculée par les passants font de cet emplacement privilégié un lieu qui cultive les conditions du confort émotionnel et cognitif – un lieu riche sur le plan sensoriel, où l’on peut travailler en toute concentration ou simplement se régénérer.
Les individus recherchent instinctivement des configurations dans lesquelles ils se sentent à l’aise. Il est possible de prendre en considération les quatre dimensions du confort dans le cadre de la collaboration, afin de générer davantage de bien-être.
Le confort physique est assuré par les sièges qui se caractérisent par leurs hauts dossiers et leur forme adaptée, et sont accompagnés d’un ottoman confortable, d’une lampe de lecture et d’une table d’appoint pratique. Le motif organique et les tons bruns du tapis en laine sont inspirés des ombres naturelles de l’après-midi. L’ensemble intègre des éléments de biophilie, avec un mur végétalisé qui filtre l’air et apporte de la couleur et de la texture. L’accès ouvert à la terrasse laisse pénétrer de l’air frais, les sons environnants ainsi qu’une chaude et douce lumière feutrée, dont la couleur et les ombres varient au fil de la journée. Ces éléments rappelant des processus vivants et la végétation présente nous ramènent à la nature et au passage du temps, même dans un environnement urbain.
L’adéquation
Confort physique
Le lien
Confort social
Le cœur
Confort émotionnel
L’esprit
Confort cognitif
Le confort nous aide à créer des liens avec nos sens, avec les autres et avec notre environnement.
Rejoignez Coalesse pour comprendre comment les quatre dimensions du confort nous conduisent à la culture du bien-être.
Une question? Nous sommes à votre écoute.